il y a 3 ans

LA REVOLUTION INDUSTRIELLE, LES PROGRES SCIENTIFIQUES, TECHNIQUES AU XIXème SIECLE : APANAGE DES INVENTEURS ET SAVANTS NOIRS

LA REVOLUTION INDUSTRIELLE, LES PROGRES SCIENTIFIQUES, TECHNIQUES AU XIXème SIECLE : APANAGE DES INVENTEURS ET SAVANTS NOIRS}

LA REVOLUTION INDUSTRIELLE, LES PROGRES SCIENTIFIQUES, TECHNIQUES AU XIXème SIECLE : APANAGE DES INVENTEURS ET SAVANTS NOIRS

Ecrit par BOUTA NZOBADILA  Chrys Dieu-Veille

Enseignant d’Histoire – Géographie (Spécialité Société et Civilisations africaines)

Chercheur sur les Humanités classiques Africaines

Fondateur de African Kimûuntu

chrysoboutanzob@gmail.com

    D’après la déclaration universelle des droits de l’homme : ‘’l’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et aux libertés fondamentales’’ et elle ajoute que ‘’l’éducation doit favoriser la compréhension, la tolérance, l’amitié entre toutes les nations et tous groupes raciaux et religieux ainsi que le développement des Nations Unies pour le maintien de la paix’’. Ainsi les parents ont par priorité de choisir  le genre d’éducation qu’ils veulent donner à leurs enfants. Il incombe une responsabilité aux adultes, dans le cadre de l’éducation, de transmettre dans de bonnes conditions les idées positives du vivre ensemble, du cadre urbains, du respect de la nature, de la manière dont l’homme doit se comporter vis-à-vis de l’environnement aux jeunes générations. Ensemble avec l’UNESCO dans ces ambitions, objectifs de réécrire  l’histoire de tous les peuples de l’humanité, cette thématique que nous abordons intitulée : la révolution industrielle, les progrès scientifiques au XIXème siècle : apanage des inventeurs et savants noirs rentre dans la visée de désarmer l’histoire en mettant l’action sur le développement scientifique, culturel soulignant les apports scientifiques du peuple africain ou afro-américains au progrès général de l’humanité.  Une histoire dont la contribution reflète la pluralité des visions soulignant les interactions entre les cultures, mettant en évidence les valeurs partagées qui en découlent en rétablissant l’égale dignité des cultures. 

   En considérant les vieilles images et les vieux schémas, l’idée selon laquelle les africains ont subi la transformation du monde via les progrès scientifiques, techniques réalisés par d’autres peuples notamment les européens au XIXème siècle perdurent à travers les livres d’histoires mis à la disposition des établissements scolaires, universitaires et incorporés dans les livres programmes en histoire comme étant des documents sérieux reflétant  la réalité des faits historiques. Ainsi lors des cours d’histoire, vis-à-vis de la litanie énumérative de ses chercheurs, scientifiques et inventeurs européens, certains esprits éclairés parmi les élèves, étudiants posent des questions telles que : Des noirs n’ont-ils rien inventé  au XIXème ?  Que faisaient les descendants d’esclaves dans des universités en Amérique au XIXe siècle ? Comme la civilisation Egyptienne était nègre, N’y a-t-il même pas eu une transmission génétique du génie scientifique africain chez ses descendants ? Ces questions embarrassent  souvent les sachants ou transmetteurs des connaissances. Du point où les livres de bases qui sont des schémas directeurs des contenus notionnels  des programmes scolaires se taisent sur ces thématiques. Certains enseignants  y répondent par le fait que les noirs n’ont rien fait à cette époque parce qu’ils étaient sous l’esclavage puis est venue la colonisation.  D’autres tentent d’y répondre qu’ils ont réellement fait des inventions. A la demande des élèves, étudiants, pourquoi cela n’est pas enseigné. L’unique réponse est que c’est aux autorités de reformer des programmes. Ainsi  par nos recherches, nous tentons de présenter les documents avec une démarche scientifique en soulignant que dudit livres scolaires cachent une ambition idéologique. Telle que la thématique est présentée dans ces livres, elle rencontre plusieurs écueils à savoir : l’anachronisme de la dynamique historique en Europe,  la difficulté d’attribution des inventions à certains chercheurs d’où certaines inventions sans inventeurs (exemple la batteuse- moissonneuse)[1].

   La question des inventeurs, savants  noirs est une thématique qui a été abordé par plusieurs chercheurs comme Yves Antoine dans inventeurs et savants noirs, Lilian Thuram dans son livre Mes étoiles noires de Lucy à Barack Obama, Louis Haber dans Black pionneers of science and invention et N. Kalala Omotundé dans des conférences.

   La révolution industrielle au XIXe siècle succède en réalité aux progrès scientifiques et techniques durant le même siècle.  C’est durant cette période que l’Europe passe de la prédation aux inventions des machines jusqu’à la construction des usines. La révolution industrielle est la mère de la colonisation.  Cette révolution est caractérisée par l’invention de la batteuse-moissonneuse en agriculture, l’usage du charbon fossile, plus tard de l’électricité comme source d’énergie  et tant d’autres choses. Nonobstant ces progrès scientifiques et techniques, dont la révolution industrielle est fille, elles sont en réalité des conséquences scientifiques de la traite négrière. Partie de l’histoire que l’on n’enseigne pas dans les manuels scolaires ou universitaires. Le XIXe siècle est le siècle où l’on abolit l’esclavage et aussi le début de la colonisation européenne. Martin Luther King disait que la plupart des objets, machines que nous utilisons dans nos maisons ont été inventés par des noirs. Comme une science doit toujours avoir ses scientifiques, alors quels sont ces inventions et inventeurs, savants  noirs au XIXe siècle ? En quoi, les progrès scientifiques et techniques qui ont facilité l’éclosion de la révolution industrielle sont leurs marques déposées ? Dans le corpus de notre travail, nous allons en premier lieu repérer les foyers scientifiques en Afrique et en Europe. En Second lieu nous présenterons  la révolution industrielle, les progrès scientifiques et techniques avec leurs inventeurs, savants noirs au XIXe siècle.

 

  1. ETAT DES LIEUX DES FOYERS SCIENTIFIQUES EN AFRIQUE ET EN EUROPE AVANT ET LORS DE LA REVOLUTION INDUSTRIELLE.

   Depuis l’antiquité, tous les savants  venant des cités dit grecques[2] en Asie mineure comme Thales, Pythagore, Platon, Anaximène, Anaxagore, Solon vont étudier  en Egypte nègre[3]. Ces derniers  étudieront la pluridisciplinarité et vont revenir en Grèce pour transmettre la connaissance égyptienne aux grecques d’Asie mineure. Malgré eux les anciens grecs manifesteront une hostilité vis-à-vis de ces nouvelles connaissances et pourchasseront les transmetteurs. Thalès, Pythagore et les autres vont s’exiler pour échapper au supplice. Celui qui en payera le prix en faisant montre de courage et qui ne s’exilera pas  sera Socrate. Ainsi il sera condamné à mort pour boire la Ciguë[4].  Ainsi durant l’antiquité, ces philosophes et savants grecques diffusaient leur connaissance hors d’Athènes ou Sparte.

   Ces philosophes sont venus étudier en Egypte pendant qu’elle est en trouble à cause des agressions de tout part par les assyriens, arabes et d’autres. Lors du règne de Ptolémée et cie, les Lagides sous la contrainte vont forcer des prêtres ou savants égyptiens bilingues comme Nélocenos pour leurs copier des écrits des papyrus afin de les amener en Grèce.  En 700, lorsque les arabes vont agresser  l’Egypte, ces derniers prendront des traités de médecine, d’algèbre, de chimie, d’Astronomie, des arts et un certains nombres de disciplines qu’ils feront traduire en force  en Arabe. 

   Après l’Antiquité, le continent européen vit dans le Dark Age ou Moyen-Age[5]. Ici, les peuples européens sont en guerre. Les monarchies absolues érigées à cette époque comprennent une population illettrée. Les connaissances sont dispensées dans les abbayes ; il n’y a pas d’usine mais des ateliers. Les vérités qui prévalent sont celles de l’Eglise Catholique Romaine. A la fin du Moyen-Age lorsque Galilée, qui a fait un long séjour à l’Université de Tombouctou en Afrique, osa dire que la terre tourne autour du soleil. Affirmation qui contredisait les soi-disant vérités de l’Eglise, il fut pris et décapiter à la Guillotine. Un sort presque identique à Socrate. Jordan Bruno a fini au bucher et Nicolas Copernic a failli être tué. Donc durant ces périodes, l’Europe n’avait pas un foyer scientifique car elle persécutait ses savants. Les dogmes l’emportaient sur la raison. Alors où ont-ils obtenu la technologie   qui  a permis au Portugais et Espagnols de réaliser le Navigum Circum ?

   Il est à souligner que la péninsule ibérique (actuel Portugal et Espagne), avant les leucodermes caucasiens, étaient peuplés parmi tant d’autres par les Guanchis qui sont des proto-Touaregs. Ils seront avec plus tard les arabes à l’origine de constructions des châteaux forts en Europe, copies crachées de ceux du Soudan qui datent depuis l’antiquité.  Ainsi la massivité des arabes qui ont agressé l’Égypte en ramenant le gouvernail mis au fond des bateaux pour une propulsion efficace, la boussole, la poudre à canon (utilisée dans les rites magico-religieux en Egypte) va profiter aux portugais d’acquérir ses connaissances.  Les arabes seront les premiers à créer des universités en Europe. Ainsi, Pendant que les Européens vont étudier  et acquérir les connaissances égyptiennes traduits en Arabe. Les mêmes européens à Tolèd vont traduire ces connaissances qui vont devenir la base de leur unification. Les portugais vont décimer ou massacrer les Guanchis. Constantinople sera plus tard dans les mains des Arabes barrant ainsi la route des Indes aux Espagnols et Portugais. Ces derniers ne peuvent plus traverser la méditerranée pour aller en Inde. Ainsi, ils vont utiliser la carte de Ptolémée pour arriver aux indes. D’où Christophe Colomb va se perdre dans l’Atlantique et heureusement arrivé en Amérique pensera qu’il est en Inde. Et nommera les Aztèques ou Maya qu’il rencontrera comme étant les Indiens. Après son retour en Europe, il fera le compte rendu et ce sera la période d’invasion, d’accaparement des terres de l’Amérique par les européens. En Résistant, les amérindiens seront décimés, massacrer jusqu’à leur déposséder de leurs terres. Vu la terre fertile, propice à l’agriculture, il se posera le problème  de cultiver la terre du Nouveau Monde.

   Quant au portugais, ce sera Diego Cao qui va, à son tour, se perdre dans l’Atlantique et découvre l’embouchure[6] du fleuve Nzadi, Ongoo ou Fleuve Kongo qu’il suivra jusqu’à rentrer au royaume de Kongo dia Ntotila. Ainsi  Cheick Anta Diop et Plusieurs chercheurs affirment que dans le bassin du Lac Tchad était localisé des ingénieurs qui construisaient des bateaux pour une navigation en eau profonde. Lorsque Diégo donne ses témoignages, on constate que le royaume kongo dia Ntotila était bien organisé et administré dans tous les plans.

   S’agissant de l’Afrique, après l’antiquité avec des civilisations Nubio-Egyptienne est arrivée la période impériale. Cette dernière est caractérisée par des empires et royaumes tels le Ghana, le Mali, L’Ashanti, Le songhai… qui étaient très bien organisés. Nourrissant sa population et possédant les sciences susceptibles de travailler l’or, le Fer,  de battre la monnaie  dans les industries. Ils possédaient une économie meilleure. Ces empires étaient développés que l’Europe à cette époque dans tous les plans. Mais l’Afrique n’était pas armée. C’est lors de l’arrivée des portugais que les criminels en série tels les Lansados libérés des prisons par les rois du Portugal que l’Afrique sera désorganisée au XVe siècle. Les Lansados venus pour apporter la civilisation vont faire des razzia des villes et villages pour attraper les africains qui seront déportés en Amérique pour cultiver la terre. Ainsi débute la traite négrière Atlantique béni par les bulles papales étant comme une sorte de fatwa chez les musulmans.

   Au XIXe siècle, toutes les nations européennes vont pratiquer la traite négrière qui dépeuplera l’Afrique de près de 100.000.000 à 250.000.000 de personnes cas confondus. Ces déportés africains seront réduits à l’esclavage ou état de bien cheptel et bien meuble.  

   Il est à retenir que les européens après la traduction des manuscrits à Toled, ils vont chacun aller faire des universités plus spécialisées dans les Arts et Lettres. Ceci va amener certains de traduire des documents grecs, latins, arabes pour ressusciter les enseignements des philosophes anciens. D’où la résurrection de l’Esprit ancien ou la Renaissance au XVIe Siècle. Mais en sciences et techniques, aucune bribe d’invention en dehors de la caravelle dont la technologie n’a été transmise que par les arabes. Mais en armement l’Europe va atteindre l’excellence.

 

  1. LA REVOLUTION INDUSTRIELLE, LES PROGRES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES AVEC LEURS INVENTEURS, SAVANTS NOIRS AU XIXE SIECLE

 

   Les africains déportés en Amérique et réduits à l’esclavage au XVe jusqu’au XIXe siècle ne sont pas des esclaves depuis la terre africaine. Dire comme Olivier Pétro-Grenouilleaux qu’il existait des traites noires entre africains en Afrique. Ce serait falsifié l’Histoire sinon de la pure mauvaise foi. Le grand père de Toussaint Louverture appelé Gaou Gutiri était le ministre de la défense du royaume d’Aladoua au Bénin. En quoi était-il esclave ?

   L’esclavage avec son mot esclave vient du latin Sclavus, de l’allemand Sklavus  qui signifie en Français Slave. Les Slaves sont des peuples de l’Europe orientales que les Grecs, les romains dans l’Antiquité et les Carolingiens sous Charlemagne au Moyen-Age partaient prendre dans leurs terres pour les réduire à un statut de  bien cheptel ou bien meuble[7]. On peut le tuer ou le vendre. C’est une pratique patriarcale, nomadique (Europe, Orient) et non matriarcale ou sédentaire (Afrique).  Ainsi il n’y pas un synonyme dans une langue africaine  du mot esclave comme le pratiquait les européens.

   Après que les européens ont décimé les indiens en Amérique, pour cultiver la terre, ils n’ont pas de science et technologie pour inventer des machines afin de travailler dans les champs de coton et les mines. Ils vont prendre des Irlandais et autres peuples de l’Europe pour aller travailler en Europe. Mais ces derniers sont incompétents pour les cultures tropicales et ne résistent pas aux climats. C’est plutôt l’incompétence de cultiver les cultures tropicales avec la non maitrise des techniques agricoles qui feront qu’ils échouent. Ainsi pour éviter de décimer encore les indiens, Bartolomé de Las Casas[8] va conseiller de regarder à l’Afrique puisque ils sont considérés comme des païens. Ainsi l’Afrique, en dehors de la convoitise de son or, des vrais mines ou imaginaires, sera envahi et les africains déportés en Amérique. Au XIXe siècle, ces africains vont être déportés en masse dans le nouveau monde. D’où la traite négrière atlantique. La traite ne signifie pas trafic ou commerce, mais vient du verbe traire. Elle est la forme la plus exacerbée de l’esclavage. Ici l’africain déporté, réduit au statut de bien cheptel ou meuble doit être trait comme une vache jusqu’à ce que le sang sorte[9] c’est-à-dire jusqu’à sa mort et on passe à un autre. Ainsi, les noirs ou nègres déportés n’ont pas l’autorisation de réfléchir, de conserver leur langues, d’utiliser leurs technologies, d’avoir l’accès à l’éducation  mais ils doivent faire ce que le maitre blanc dit. Pour le maitre blanc[10] et plusieurs actionnaires européens (Voltaire,….), Juifs d’Amsterdam, de France … (Issac Mendes France), les noirs devaient être maintenus dans leur statut. Cependant le passage de l’Europe de la phase mercantilisme de l’économie à la phase industrielle est du à 95% à l’argent amassé par l’Europe dans la traite négrière ou des noirs[11].  Ainsi pendant l’esclavage, tant bien que mal, les noirs ont prouvé leurs génies scientifiques en réalisant  plusieurs inventions techniques.

   Pendant l’esclavage, les noirs n’étant pas considérés comme des personnes civiles. Ils n’avaient pas la possibilité de déposer les brevets d’inventions. Et ce sont les maitres qui le faisaient à leur place, s’attribuant ainsi tous les honneurs[12].

   Des chercheurs afro-américains ont récemment démontré que sans l’apport intellectuel et physique  des africains pendant l’esclavage, l’Europe n’aurait jamais pu réaliser la révolution industrielle.  Alors qui sont ces savants, inventaires noirs et quelles sont leurs marques déposés en invention technique au XIXe siècle ?

   Les inventeurs  que nous allons présenter ici sont ceux qui ont réalisé des inventions  de 1830 à 1899. Certains seront présentés  avec leurs effigies et inventions. D’autres ne seront que cités et leurs inventions énumérées ainsi que les dates de dépôts des brevets. La liste n’est pas exhaustive.

 

  1. Norbert RILLEUX, inventeur Créole américain. Il a conçu en 1830 un évaporateur a effet multiple, utilisé dans l’industrie sucrière. 
  1. Alexander MILES, inventeur afro-américain originaire du Minnesota, a inventé le 11/10/1867 l’ascenseur électrique. Ancien barbier, il a conçu l’ouverture et la fermeture automatique des portes tout en renforçant la sécurité des utilisateurs.
  2. John L. LOOVE, LE TAILLE CRAYON : inventé le 11 octobre 1867.
  1. John W. WEST aménagent des wagons-lits le 08 octobre 1870.
  1. Landrow BELL améliore la cheminé de locomotive le 23 mai 1871.
  1. John V. SMITH donne naissance aux freins de voiture le 23 avril 1872.
  1. Pour faciliter le travail des manutentionnaires devant déplacer des meubles lourds, David A. FISHER met en place, en 1876, le système des roulettes destiné au mobilier notamment les chaises.
  1. David FISHER , LA FONDEUSE-MOULEUSE : inventée le 14 mars 1876.
  1. Elijah MC COY, LA MACHINE DE GRAISSAGE A VAPEUR : inventée le 04 juillet 1876.
  1. LAVETTE invente la rotative de presse pour faciliter l’impression d’un journal ou d’un livre le 17 septembre 1878.
  • LES ROTATIVES DE PRESSE (imprimerie) : inventées le 17 septembre 1878
  1. Joseph R. WINTERS, abolitionniste afro-américain, invente la bouche à incendie en 1878
  2. Thomas ELKIS invente le SYSTEME DE REFRIGERATION (FRIGO et CONGELATEUR)  breveté le 4 novembre 1879.
  3. Johnson POWEL, originaire d’Alabama, invente les lunettes de protection utilisés par les pompiers en 1880
  1. Lewis Howard LATIMER, en collaboration avec V. NICHOLS, a fait breveter en septembre 1881 un prototype électrique sans filament et invente la lampe électrique.
  • FILAMENT DE CARBONE : pour la lampe à incandescence : inventé le 17 juin 1882.
  • APPAREIL DE REFROIDISSEMENT et DE DESINFECTION : inventé le 12 janvier 1886.
  1. William S. CAMPBELL, LE PIEGE A RAT AUTOMATIQUE : inventé le 31 août 1881.
  2. L. LEWIS, LAVE-VITRES ELECTRIQUES : inventé le 27 septembre 1882.
  3. Michael C. HAMEY, LA LANTERNE ou LA LAMPE TEMPETE : inventée le 19 août 1884.
  4. Jan E. MATZELIGER, LA MACHINE DE CORDONNERIE : inventée le 20 mars 1884
  1. Lee S. BURRIDGE et Newman MASHMAN, LA MACHINE A ECRIRE : inventée le 07 avril 1885.
  2. Henry Brown, LE PROTEGE-DOCUMENT ( papiers ) : inventé le 02 novembre 1886.
  1. Granville T. WOODS,                                                                                 
  2. Humphrey REYNOLDS, LES PORTES DE SECURITE (pour ponts à bascules) : inventées le 07 octobre 1890.
  3. Philip B. DOWNING, LA BOITE AUX LETTRES : inventée le 27 octobre 1891.
  4. William B. PURVIS, LE STYLO PLUME A RESERVOIR : inventé le 07 janvier 1890.
  5. Albert C. RICHARDSON, BIDON (JERRICANE) : Inventé le 17 février 1891.
  6. John STENARD, LE REFRIGERATEUR (FRIGO) : inventé le 14 juilet 1891.
  7. Andrew J. BEARD, MOTEUR A COMBUSTION : inventé le 05 juillet 1892.

 

  1. Carter WILLIAM, CHARPENTE METALLIQUE (DE VOITURE) : inventée le 02 février 1892.
  2. George T. SAMPSON, LE SECHE-LINGE : inventé le 07 juin 1892.
  3. Sarah BOONE, LA TABLE DE REPASSAGE : inventée en 1892.
  1. Thomas W.STEWARD, LE BALAI-LAVEUR : inventé le 13 juin 1893.
  2. Daniel Hale Williams, OPERATION A CŒUR OUVERT : inventé par le 9 juillet 1893.
  3. Elbert R. ROBINSON, LE TROLLEY ELECTRIQUE SUR RAIL : inventé le 19 septembre 1893.
  4. Clatonia Joaquin DORTICUS, LE REVELATEUR PHOTOGRAPHIQUE : inventé le 23 avril 1895.
  5. F.J. WOOD, L’EXCAVATRICE DES POMMES DE TERRE : inventée le 23 avril 1895.
  6. Lewis A. RUSSEL, PANNEAU DE PROTECTION DES LITS : inventé le 13 août 1895.
  7. John T. WHITE, LA PRESSE A AGRUME : inventée le 08 décembre 1896.
  8. W.S GRANT, LES TRINGLES DES RIDEAUX : inventés le 04 août 1896.
  9. Alfred L. CRALLE, LA TERRINE ou LA MOULE A GLACES : inventée le 02 février 1897.
  10. Edward R. LEWIS, LA GACHETTE DE FUSIL (le détonateur) : inventée le 03 mai 1897.
  11. George COOK, APPAREILS AUTOMATIQUES DE PÊCHE : inventés le 30 mai 1897.
  12. Joseph H. SMITH, L’ARROSOIR DE GAZON : inventé le 4 mai 1897.
  13. 43. Richard A. Butler, LE SYSTEME D’ALARME DES TRAINS : inventé le 15 juin 1897.
  14. Lloyd P. RAY, LES POUBELLES (bac à ordures) : inventées le 03 août 1897.
  15. 45. John Albert BURR, LA TONDEUSE A GAZON : inventée le 09 mai 1899.
  16. Andrew J. BEARD, DISPOSITIF DE COUPLAGES DES VOITURES DE TRAIN : inventé le 10.10.1899.
  17. John W. BUTTS, LE DISPOSITIF DE TRANSPORT DES FRETS : inventé le 10 octobre 1899.
  18. George Washington CARVER,

-  LE SHAMPOING : à partir de l’arachide.

- LE VINAIGRE : à partir de l’arachide, inventé par George Washington CARVER ;

-  LE SAVON : à partir de l’arachide, inventé par George Washington CARVER ;

- LA POUDRE DE TOILETTE : à partir de l’arachide, inventée par George Washington CARVER ;

- LA FARINE : à partir de la pomme de terre, inventée par George Washington CARVER ;

- L’ENCRE : à partir de la pomme de terre, inventée par George Washington CARVER ;

- LE TAPIOCA : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington CARVER ;

- L’AMIDON : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington CARVER ;

- LE CAOUTCHOUC SYNTHETIQUE : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington CARVER ;

  1. LA CONSERVATION DES ALIMENTS : inventée par Lloyd A. HALL.
  2. LA MOISSONNEUSE- BATTEUSE: inventée le 07 Août 1881 par Robert P. Scott. Cette invention est celle qui a vraiment marqué le décollage de la révolution industrielle du XIXème siècle. C’est une invention pionnière de cet évènement.

Conclusion

   La révolution industrielle du XIXème est bel et bien le résultat des progrès scientifiques et techniques réalisés au cours du même siècle. De la batteuse moissonneuse, la moissonneuse (H.L. Jones, 03 juin 1890) jusqu’au grandes inventions, elles  sont pour la plupart réalisés, en ce siècle d’esclavage, par des scientifiques et inventeurs noirs c’est-à-dire des descendants des anciens déportés d’Afrique en Amérique réduits à l’état de bien cheptel et bien meuble (esclaves). Ainsi, ces inventions rentrent dans le cadre des conséquences scientifiques de la traite négrière puisque les européens étaient incapables de faire des inventions pour explorer le nouveau monde. Ils n’ont utilisé que des méthodes ancrés dans leurs us et coutumes (esclavage). Cependant pour pallier aux souffrances, les afro descendants ont eu dans leur génie à réaliser des grandes inventions scientifiques et techniques. Une grande partie de cette histoire longtemps occultée est désormais mis à la disposition du grand public. Cette histoire montre le génie scientifique des noirs pour leurs contributions dans les jalons de l’Histoire. Le stigmate du noir parasite, consommateur du génie des autres peuples et toujours dirigé tombe. En cela, ceci doit renforcer l’estime de soi chez les peuples africains notamment à sa jeunesse qui doit étudier dans son cursus scolaire, académique cette histoire. De cette estime de soi découlera la confiance en soi. En effet, cette modernité dans laquelle on a fait penser introduire les africains via la colonisation, la jeunesse africaine devait voir que ces éléments sont fruits en grande partie du génie scientifique qui sommeille dans son ADN.  Il suffit de le réveiller en s’armant de sciences jusqu’aux dents.

    Du XIXème jusqu’aux  XXIème siècles, les africains ou afro-américains continuent toujours comme leurs ancêtres dans l’antiquité, dans la période impériale à réaliser en sciences, techniques et technologies des divers inventions qui changent le monde, aident l’homme en atténuant les contraintes de sa vie.

    En définitive, il sied de retenir que : « Aucune race ne possède le monopole de la beauté et de l’intelligence ». Tous les peuples se valent et que leurs contributions doivent être mises à la table publique.

Bibliographie

  1. George G. M. J., (1982), Stolen Legacy Greek phylosophy is stolen Egyptian philosophy, Trenton, New Jersey, Africa world Press Inc.
  2. Lilian Th., Mes étoiles noirs : de Lucy à Barack Obama, Paris,Ed.Philippe Rey, 400 pages
  3. Cheick Anta D., (1987), Conférence à Niamey.
  4. Louis H., (1992), Black pionneers of science and invention, Sandpiper, 272 pages
  5. Niousserre K. O., (2011), conférence sur les génies des noirs dans notre civilisation, Canada, Bathurst (NB).
  6. Yves A., (2009), Inventeurs et savants noirs, nouvelle édition, paris, l’Harmattan, 204 pages

 

 

[1] Dans un des anciens ouvrages d’histoire destinée en Afrique noire et Madagascar encore utlisé en Afrique. Il est fort à remarquer que sur le chapitre traitant des progrès scientifiques et techniques au XIXe siècle, on site des inventions en sciences, techniques  réalisées par les européens durant la décennie 1880, mais quand on cite la batteuse – moissonneuse, cette dernière n’a pas le nom de son auteur ou créateur. 

[2] Nous disons cités dit grecques de l’Asie mineure car la Grèce n’a pas été une unité politique comme on veut le faire croire. Chaque cité dans cette partie du continent était composée des clans qui adoraient une divinité. Chaque cité avait son système politique d’où il n’existe pas une démocratie grecque mais une démocratie Athéniens. Sparte et Athènes était permanemment en conflit pour ne citer que ces cités.

[3] G.J. James, A stolen Legacy, 1954

[4] Cheick Anta Diop, Conférence à Niamey en 1987

[5] L’Afrique n’a pas de Dark age ou Moyen Âge, elle est passée de la préhistoire, l’antiquité, la période impériale… Cette dernière est celle des empires et royaumes après les grandes civilisations.

[6] Dire que Diégo Cao est le premier à découvrir l’embouchure du fleuve Congo c’est une erreur. Car avant lui les chinois, les indiens, les africains savaient déjà navigués sur l’atlantique à l’aide des bateaux en allant en Amérique (voir les travaux des professeurs Ivan Van Sertima et Johannsen de l’université d’Oregon). Il faut plutôt dire que il est premier chez les européens à découvrir l’embouchure du fleuve car les européens balbutiaient jusqu’à l’an 1000 à naviguer que sur la méditerranée.

[7] L’expression bien cheptel et bien meuble (Ministre français  Colbert) sont contenus dans les codes noirs de 1685 et de 1724 

[8] L’un des planificateurs de la traite des noirs.

[9] On trait l’africain du point de vue des travaux qu’il exécute où on lui demande de produire des forces mécaniques que l’on demande à un animal.

[10] La plupart des européens qui ont été des propriétaires ou dresseurs d’esclaves sont des repris de justice dans leurs pays ayant migré en Amérique pour faire fortune via le commerce dit honteux.

[11] Ce passage est appelé l’accumulation du capital. Les 5 % restants sont en partie dus au vol de l’or et certaines matières premières en Amérique et en Afrique.

[12] Pleins d’ inventeurs européens s’attribuent des inventions qui ne sont pas siennes. Mais ces inventions ont soit été réalisée par leur femmes ou sœurs. Comme les femmes et les noirs n’étaient pas considérés dans les droits universels de l’homme comme des citoyens ou des êtres ayant une personnalité juridique, les femmes n’étaient point admises dans le cercle scientifique. Cette dernière était réservée aux hommes blancs. Ainsi ces femmes ou sœurs étaient obligés de concéder leurs fruits d’inventions aux hommes c’est-à-dire leur époux ou frères. La preuve est qu’en Europe, la femme n’a eu que le droit de vote et a été reconnue comme citoyenne après la deuxième guerre mondiale.


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